C'est en 1982, à l'initiative du colonel Janvier, que l'utilisation des chiens de recherche se met en place au sein du Sdis 78. Encadré par le commandant Ratineau du centre de Rambouillet, un petit groupe de passionnés se lance dans cette discipline où l'on forme ce que l'on nomme à l'époque des "équipes cynophiles de recherche et de sauvetage en décombres".
Les équipes uniquement formées pour la recherche de personnes ensevelies s'entraînent sur des sites de démolition dans la région parisienne. Les séances d'entraînement sont supervisées par un moniteur du Centre National de Formation des équipes Cynophiles de Recherche et de Sauvetage, basé à Briançon.
Le pistage, très largement utilisé par d'autres administrations dans toute la France, trouve rapidement sa place dans les missions de prompt secours des équipes cynophiles du Sdis ; cette technique de recherche consiste à retrouver une personne égarée en faisant sentir l'odeur à un chien spécialement éduqué.
Au début des années 90, le lieutenant Choquet du centre de Poissy prend ses fonctions à la tête du groupe. Il sera lui-même maître-chien opérationnel pisteur. Au sein de la spécialité, on distingue alors deux disciplines : le chien de recherche et de sauvetage en décombres et le chien de pistage.Vers la fin des années 90, le Centre National de Briançon met en place une nouvelle technique de recherche de personnes égarées : la méthode de la Queste. Par cette méthode, le chien recherche une odeur humaine non référencée et la localise sur un secteur donné. Cette technique de recherche convient donc parfaitement aux chiens déjà formés en recherche de personnes ensevelies. L'arrété du 18 janvier 2000, fixant le Guide National de Référence (GNR) relatif à la cynotechnie, modifie complétement la spécialité, avec en particulier la décentralisation de la formation (Briançon n'est désormais plus Centre National de Formation). L'adjudant-chef Boulesteix du centre de Saint-Germain-en-Laye, alors moniteur à Briançon, se voit nommé conseiller technique cynotechnique et responsable du groupe cynotechnique.
Avec le GNR, des termes nouveaux sont utilisés. Les maîtres-chiens deviennent des conducteurs cynotechniques (CYN 1) ; les équipes cynophiles deviennent des équipes cynotechniques ; les équipes faisant uniquement de la recherche par pistage disparaissent au fur et à mesure de la mise à la retraite des chiens et il ne reste aujourd'hui que des chiens formés à la recherche de personnes ensevelies et la recherche de personnes égarées par la méthode de la Queste. Le groupe cynotechnique prend le nom d'Unité Cyno 78.
Aujourd'hui, elle est composée d'un conseiller technique, de trois chefs d'unité, de quatre conducteurs cynotechniques et de deux stagiaires avec un potentiel de sept chiens opérationnels. La relève est assurée par cinq chiens actuellement en formation.
https://www.sdis78.fr/les-specialites/cyno#sigFreeId6e59d70a40