SDIS 78

Histoire des pompiers de l'Antiquité à nos jours

La lutte contre l'incendie.

En Europe, la domestication du feu par l'homme, remonte à près de 560 000 ans, mais il faudra attendre l'antiquité pour connaître les débuts de la lutte contre les incendies. Nous retraçons, dans ces lignes, les étapes majeures de son histoire.

Si vous le souhaitez vous pouvez également retrouver ci dessous "Histoire de savoir" le podcast des sapeurs-pompiers des Yvelines dont ce numéro est dédié à l'histoire des sapeurs-pompiers des Yvelines.


-700 av. J. ⁠-⁠C.

Première organisation de lutte contre l’incendie.

Les premières traces d'organisation de lutte contre l'incendie remontent à l'Antiquité dans la ville de Rome. Ce fut tout d'abord les charpentiers appelés Fabri Tignuarii, qui eurent progressivement un rôle de service public en étant chargés de la lutte contre l'incendie comme l'atteste la lettre de Pline l'ancien, écrivain et naturaliste romain dans lequel il cite le roi Numa Pompilius : "Fabri tignuarii ad incendia compescenda et haec quidem, ut iam praecepi, parabuntur". Ce texte en latin signifie "Les charpentiers et les couvreurs seront prêts à contrôler les incendies et ceux-ci seront préparés comme je l'ai déjà ordonné".

Fabri tignuarii ad incendia compescenda et haec quidem, ut iam praecepi, parabuntur

Numa Pompilius - Roi de Rome

Cette corporation n'avait pas été choisie au hasard. À cette époque, le bois était encore le principal matériau de construction de nombreuses maisons et ces ouvriers représentaient  "les hommes les plus aptes à escalader les maisons, abattre des murs..." car les techniques de lutte, encore insuffisantes, imposaient de faire la part du feu en abattant les maisons mitoyennes pour préserver le quartier.

-300 av. J. ⁠-⁠C.

Pompes et canons à eau dans la Rome antique.

Alors que les hommes n'avaient eu recours, jusqu'à présent, qu'à des moyens rudimentaires pour lutter contre l'incendie, au IIIe siècle av. J.C., c'est à Alexandrie, dans l'ancienne Égypte, que l’ouvrage de Philon de Byzance atteste de l'utilisation de la première pompe à eau. 

Dérivée des travaux de la pompe à piston de Ctésibios, ingénieur égyptien à l'origine de nombreuses découvertes sur l'hydraulique, ce nouveau moyen d'extinction couplé à un canon à eau permet enfin d'attaquer les flammes de manière efficace.

On pourrait croire que la puissance et la portée de ces canons laissaient encore à désirer mais Sénèque le Philosophe, décrit un essai réalisé dans l'amphithéâtre : “que les jets de liquide qui, au milieu de l’arène, se développent des fondations et arrivent jusqu’aux gradins les plus élevés de l’amphithéâtre".

Illustration de la pompe à pistons inventée par Ctésibios

-22 av. J. ⁠-⁠C.

7 000 hommes pour combattre les incendies.

À la fin de la République romaine, vers l'an -27 av. J.C., les vigiles chargés de la surveillance des incendies sont peu nombreux. Ils sont recrutés parmi les esclaves publics afin de lutter contre les incendies assez fréquents dans la capitale. Cependant l'organisation de ce premier corps se révèle vite insuffisante et incapable de lutter efficacement contre les nombreux feux qui ravagent la capitale romaine. Pour pallier ce défaut, en l'an -22 av J.C. l'empereur Auguste réforme ce service et fait augmenter les effectifs à 600 hommes. 

Presque 30 ans plus tard, en l'an 6, Auguste, toujours insatisfait, lève une taxe de 4 % sur la vente d'esclaves afin de financer une nouvelle augmentation de leur nombre. Les effectifs atteignent alors 7 000 hommes. Il crée ainsi le corps des cohortes de vigiles. Ceux-ci possédaient tout le matériel classique nécessaire à la lutte contre l'incendie (seau, échelle, hache et pompes hydrauliques appelées "siphons") mais également du matériel moins conventionnel comme des catapultes. Ces dernières étaient destinées à détruire les bâtiments sacrifiés pour réaliser la part du feu si l'extinction n'était plus possible. La mission des vigiles ne se cantonnait pas à la seule lutte incendie puisqu'ils étaient également habilités à contrôler que chaque domicile soit équipé d'un équipement anti-incendie.

Note : On retrouve de nos jours une partie du nom des cohortes de vigiles dans l’appellation actuelle des pompiers italiens : vigili del fuoco

An 300

Les premiers services civils municipaux de lutte contre l'incendie.

Pendant le Bas-Empire, à Constantinople les pompiers n'étaient plus des vigiles militaires casernés. Il s'agissait d'artisans ou de membres de diverses professions constituant les "collèges de fabri" comme auparavant à Rome. Les recherches des historiens ont démontré qu'il existait, à l'époque, dans les municipalités en Occident, des services d'incendie civils constitués par les "fabri" issus des professions du bâtiment. L'existence de ces véritables services civils municipaux d'incendie en Gaule est attestée par de nombreux documents.

La patrouille des vigiles nocturnes chargés de la lutte contre l'incendie rencontre deux noctambules, dessin de Jacques Périer

An 595

Paris : Une veille incendie encore dérisoire.

Si, dès la fin du VIe siècle à Paris, le roi Clotaire II, de la dynastie Mérovingienne, dota par décret la ville de vigiles ou gardes de nuit chargés de veiller aux incendies, leurs moyens de lutte sont dérisoires. Ce décret montre néanmoins le soin que l’on prenait déjà pour surveiller les incendies dont les ravages étaient effroyables. En effet à cette époque les maisons étaient alors toutes construites en bois et serrées les unes contre les autres. Le moindre feu pouvait prendre rapidement des proportions gigantesques et embraser tout un quartier en un rien de temps.

An 803 après J. ⁠-⁠C.

L'obligation de "couvre-feu" du temps de Charlemagne.

Après plusieurs incendies ravageurs dans les grandes villes comme à Bourges, Charlemagne crée un système de veilleurs de nuit chargés de donner l’alerte en sonnant la cloche en cas d'incendie. Les constructions en bois favorisant toujours la propagation des flammes, des baquets remplis d’eau sont disposés devant chaque maison et un "couvre-feu" est imposé pour limiter les risques. 

Le saviez-vous ? Le couvre-feu de Charlemagne n'avait pas du tout la même signification qu’aujourd’hui. À cette époque, il s'agissait seulement d’éteindre ou de couvrir le feu dans les cheminées avant d’aller se coucher pour limiter le risque d'incendie durant la nuit. Cette obligation nécessitant d'être à son domicile, on l'associa bien plus tard au fait de devoir rentrer chez soi.

Le roi Charlemagne, Illustration par History Skills

An 1254

Un appel à la lutte incendie par le tocsin.

En 1254, à Paris, Louis IX dit Saint-Louis, institue sur ordonnance la création d'un "Guet bourgeois" ou "Guet des métiers" assuré par divers corps de métiers. Cette milice bourgeoise se tenait à la disposition du guet royal et intervenait, à sa demande, et plus particulièrement en cas d’incendie. Dans ce dispositif, le tocsin était sonné et alertait les habitants désignés qui devaient "combattre l’incendie et faire la part du feu pour la sûreté de leurs corps et biens [...] toutes les nuits dans la ville".

À ce "guet des métiers", s’ajoutait, en cas de sinistres importants, les moines des ordres mendiants tels que les Capucins, Cordeliers, Jacobins, Augustins et Carmes. De tout temps, volontaires du feu, ils constitueront pendant longtemps la troupe la plus dynamique, la plus désintéressée et la plus sûre.

An 1524

Les quarteniers en charge de la lutte et de l'alimentation en eau.

François 1er a toujours été préoccupé par le feu. Son association sur son blason avec la salamandre et la devise "Nutrisco et Extinguo " qui signifie : "Je me nourris du bon feu et éteins le mauvais" est d'ailleurs révélatrice de sa position envers la lutte contre l'incendie.

En 1524 son ordonnance réglemente les devoirs des «quarteniers». Ces derniers sont responsables, dans leur quartier respectif, du service d’incendie. C’est eux qui doivent conserver à leur domicile les seaux, cordes, échelles et outils nécessaires à l’extinction du sinistre. 

Cette ordonnance fait donc passer sous la responsabilité d’une personne identifiée le soin de disposer de moyens techniques d’extinction du sinistre indépendamment de la responsabilité de chaque propriétaire. Par ailleurs elle impose aux « quarteniers » le soin de s’assurer de l’efficacité des alimentations en eau.

La patrouille des vigiles nocturnes chargés de la lutte contre l'incendie rencontre deux noctambules

An 1670

Les moines et les prostituées pour lutter contre les flammes.

À Paris, sous le règne de Louis XIV, une ordonnance du 7 mars 1670 permet au commissaire de police de chaque quartier de requérir l’assistance des maîtres des divers métiers concernant le bâtiment par une sommation expresse. Cette sommation restant presque toujours sans effet, on avait recours au tocsin (cloche sonnée rapidement), lequel faisait accourir sur le théâtre de l’incendie, indépendamment des maîtres, des masses d’ouvriers, de compagnons et d’apprentis mais également les prostituées que la loi obligeait à participer à la chaîne pour faire parvenir les seaux d'eau.

En province, l’idée même de se prémunir des incendies n’était venue à personne. Les membres des communautés religieuses et principalement les Capucins étaient alors les seuls vrais pompiers. Dans une lettre du 20 janvier 1671, parlant d’un incendie, Madame de Sévigné rend témoignage en faveur des Capucins appelé trivialement les Ordres Salamandres, en raison de leur empressement à se dévouer dans les incendies.

Les filles publiques, dès que retentit l’appel du tocsin, doivent se rendre sur les lieux du sinistre pour participer à la chaîne sous la surveillance des archers de la prévôté.

Ordonnance du 7 mars 1670, Louis XIV

1681

Première législation concernant les "hydrants".

Le 31 juillet 1681, nombre de seaux et brocs furent distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'hôtel de ville avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants.

L’eau, dont le secours est si nécessaire dans de pareils dangers, était tirée non seulement des fontaines, mais des puits. À cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Les propriétaires des maisons qui renfermaient ces puits étaient d'ailleurs tenus, sous peine d’amende, de les munir de cordes et de poulies, ainsi que d’un ou plusieurs seaux.

Des chaînes humaines acheminent les seaux d'eau pour eteindre l'incendie de l'hotel de ville d'Amsterdam en 1652. Gravure sur la lutte contre les incendies en Hollande, publié vers 1700

1699

Généralisation de l'utilisation des pompes incendies à Paris.

Les moyens de lutte contre l'incendie restant encore inefficaces, Louis XIV, prend, en octobre 1699, trois ordonnances sur l'organisation de pompiers professionnels à Paris, ancêtres de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris actuelle. L'emploi de pompes et de personnel professionnel va complètement modifier la lutte contre l'incendie. Les pompes sont copiées sur les modèles hollandais et allemands où elles sont connues depuis le XVIIe siècle. Fort de l'expérience de la ville de Douai qui s'est dotée de l'une d'elle depuis 1693, le roi achète alors en première dotation, pour la ville de Paris, douze pompes de ce modèle. Celles-ci seront construites par monsieur Du Périer, sur les conseils de François Dumouriez qui les avait vues en Allemagne. L'année suivante, Du Périer est chargé par ordonnance de l'entretien de ces pompes.


1716

Corps des gardes pompes de Paris.

Le 23 février 1716, soit moins d'un an après le couronnement de Louis XV, Philippe d’Orléans, régent de France, prend une ordonnance constituant le premier corps de lutte contre l’incendie. Ce corps compte trente-deux ”Gardes pompes” chargés d’assurer la manœuvre de seize engins, appelés “Pompes du Roy”. Pour les diriger, monsieur Dunouriez du Périer est nommé directeur général par ordonnance du régent.

Un garde pompe parisien de 1722

1722

L'origine de l'uniforme des pompiers.

Au mois de mars 1722, le nombre de pompes est porté à trente et les gardes sont rassemblés en une compagnie permanente qui regroupe soixante hommes. Les gardes reçoivent un uniforme bleu et un chapeau de feutre qui sera remplacé par un casque en cuivre durant l’année 1765.

1790

La responsabilité des communes dans la lutte contre l'incendie.

Les communes deviennent l’unité territoriale fondamentale. La convention fait voter une loi faisant obligation aux municipalités de s’équiper en matériels nécessaires pour éteindre les incendies.

Créée en 1789 lors de la Révolution française, la Garde nationale est placée, dès 1790, sous l’autorité municipale.  Cette « milice » urbaine est formée de tous les citoyens actifs, âgés de 20 à 60 ans. Le service est obligatoire et conduit les gardes à [...]  porter assistance, en cas de nécessité.

Les objets de police confiés à la vigilance et à l’autorité des corps municipaux sont : [...] le soin de prévenir par des précautions convenables, et celui de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents et les fléaux calamiteux tels que les incendies, les épidémies, les épizooties en provoquant aussi, dans ces deux derniers cas, l’autorité des administrations de département et de district.

La loi du 16-24 août 1790 Titre XI - Art 3 - Alinéa 5 - Missions confiées aux maires

1810

L'incendie meurtrier du bal de l'ambassade d'Autriche.

L'incendie meurtrier du bal de l'ambassade d'Autriche en 1810 en révèle les graves carences. Postés à l'extérieur, les gardes pompiers tentent d'accéder à la salle mais ne peuvent remonter le flot des convives paniqués. Les sauveteurs se montrèrent peu efficaces. Napoléon, qui faillit être victime de ce sinistre, constate l'absence d'organisation des gardes pompes et surtout l'absence totale de commandement et de coordination, s'exprimant ainsi à leur sujet : "Rassembler ces pompiers, peu assidus et sans entraînement, nécessite deux à trois heures avant qu'ils soient opérationnels sur les incendies". L'Empereur décide alors la création d'un bataillon militaire de sapeurs-pompiers de Paris.

Rassembler ces pompiers, peu assidus et sans entraînement, qui nécessitent deux à trois heures avant qu'ils soient opérationnels sur les incendies.

Napoléon Bonaparte, 1er juillet 1810

1831

La création des corps communaux de sapeurs-pompiers.

La Garde nationale dissoute par Charles X, la défense incendie est reconstituée par la loi du 22 mars 1831 qui prévoit la constitution de corps communaux de sapeurs-pompiers. À cette époque, les communes les plus importantes disposaient d'un corps de sapeurs-pompiers dont l'effectif et l'équipement variaient en fonction des moyens et de l'importance des risques à couvrir. Les communes plus modestes devaient souvent se contenter de demander de l'aide à la ville ou au village voisin.

1925

Principes d'intercommunalité des secours.

Le 13 août 1925 le Président Gaston Doumergue sur conseil du ministre de l'Intérieur, prend un décret autorisant l’association de plusieurs communes pour entretenir un corps de sapeurs-pompiers indiquant : "Un service commun de secours contre l’incendie peut être constitué entre deux ou plusieurs communes d’un même département ou de départements limitrophes après accord des conseils municipaux". Ce décret instaure les fondements de l’intercommunalité des secours et le partage de la charge financière que représente les sapeurs-pompiers.

Le journal officiel n°193 du 19 aout 1925 indiquant la possibilité de constituer de corps intercommunaux de sapeurs-pompiers

Un service commun de secours contre l’incendie peut être constitué entre deux ou plusieurs communes d’un même département ou de départements limitrophes après accord des conseils municipaux...

Décret du 13 août 1925 - JO n°193 du 19 août 1925

1955

Le corps départemental de protection contre l'incendie devient un établissement public.

Le décret 55-612 du 20 mai 1955 vient donner un cadre légal à l'activité des services départementaux de protection contre l'incendie. Jusqu'alors en marge de la loi du point de vue juridique, ils deviennent un établissement public doté de la personnalité morale et d'une l'autonomie financière. À l'époque la gestion est confiée à une commission administrative, la commission spéciale d'incendie, sous contrôle du préfet du département.

1967

Service départemental de protection contre l'incendie de la Seine-et-Oise.

En 1964, le département de Seine-et-Oise est défendu par 340 corps de sapeurs-pompiers et totalisent près de 5 500 sapeurs-pompiers volontaires. C'est le 25 octobre 1967 qu'est créé, par délibération du Conseil général et arrêté du Préfet, le Service départemental de protection contre l'incendie du département de la Seine-et-Oise.

Ancienne carte du département de Seine-et-Oise

1981

Création de la direction des services d'incendie et de secours des Yvelines.

C’est le 1er janvier 1981 qu’est créée, par arrêté préfectoral, la direction des services d'incendie et de secours des Yvelines et remplaçant l’ancien Service départemental de protection contre l'incendie du département de la Seine-et-Oise qui datait 1967. Le décret n°82-694 du 4 août 1982 vient en préciser le périmètre.

1996

Naissance du Corps départemental des sapeurs-pompiers des Yvelines.

Le 3 mai 1996, la loi relative aux services départementaux d'incendie et de secours impose la création dans chaque département d'un établissement public qui comporte un Corps départemental de sapeurs-pompiers [...] organisé en centres d'incendie et de secours. 

Dans les Yvelines, le Service départemental d'incendie et de secours des Yvelines (Sdis 78) est créé. Progressivement, les moyens et le personnel issus des corps communaux sont transférés à l'établissement public. C'est le 5e plus important SDIS de France selon les critères de l'époque.

Photo aérienne de l'ancienne peniche servant de base nautique aux sapeurs-pompiers des Yvelines

Cette loi prévoit également dans son article 7, la création d'un schéma départemental d'analyse et de couverture des risques qui dresse l'inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doit faire face le service départemental d'incendie et de secours dans le département et détermine les objectifs de couverture de ces risques par ce service. Cette étude entraîne une redistribution des secours et l'acquisition de nouveaux moyens de secours comme notamment le Centre Nautique Départemental aménagé à bord d’une péniche dé-motorisée, le Jean Rombaut, sur les quais de Conflans-Sainte-Honorine.

2004

Une nouvelle répartition en 3 groupements territoriaux.

Afin d'assurer une meilleure couverture opérationnelle, le département des Yvelines, tout d'abord découpé en 4 groupements territoriaux, passe le 1er janvier 2004 à une organisation en trois groupements territoriaux (Est, Ouest et Sud). Cette répartition est notamment destinée à équilibrer le nombre d'interventions traitées par les salles opérationnelles de chaque groupement. Le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours des Yvelines (CODIS 78), est quant à lui situé à Versailles dans l'enceinte du centre de secours, il a en charge la gestion des interventions dépassant le cadre des groupements ou toute intervention des moyens départementaux telles que les unités spécialisées.

2004

La reconnaissance de la dangerosité du métier.

Le 13 août 2004 est promulguée la loi sur la modernisation de la sécurité civile qui fixe pour objectif de mobiliser l’ensemble des compétences impliquées dans la prévention et l’organisation des secours concernant les risques technologiques, naturels ou de nature terroriste. Cette loi reconnaît également "le caractère dangereux du métier et des missions exercées par les sapeurs-pompiers".

Un binôme de sapeurs-pompiers à l'attaque d'un feu au moyen d'une lance à eau

2015

Modernisation du concept de schéma départemental d'analyse et de couverture des risques.

Le 7 août 2015 l'article L. 1424-7 du code général des collectivités territoriales précise : un schéma départemental d'analyse et de couverture des risques (SDACR) dresse l'inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doivent faire face les services d'incendie et de secours dans le département, et détermine les objectifs de couverture de ces risques par ceux-ci. Il comprend une partie relative au risque d'incendie de forêts, de surfaces agricoles et de végétation et détermine les objectifs de couverture de ce risque. Ce SDACR est à l'origine de la couverture opérationnelle du département telle qu'elle est établie de nos jours.

2021

Un redécoupage territorial en cohérence avec le découpage politique.

Le 26 mai 2021, c'est par délibération du conseil d’administration que le découpage territorial est modifié pour mieux coïncider avec le découpage politique et faciliter la relation avec les élus locaux. Le Sdis des Yvelines voit ainsi son organisation territoriale remaniée. Il en résulte la création de 8 compagnies auxquels sont rattachés les 42 centres d’incendie et de secours Ces derniers sont répartis dans les 3 groupements territoriaux dont les limites ont été redéfinies.

Carte du nouveau redécoupage des groupements territoriaux du Sdis 78
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